#004 - Gibson Firebird Johnny Winter
26 juillet 2014
Johnny Winter (de son vrai nom John Dawson Winter III) est décédé le 16 juillet dans sa chambre d'hôtel à Zürich à l’âge de 70 ans. Il était (c'est toujours curieux de parler au passé d'un musicien...) l'un des guitaristes de blues les plus connus depuis la fin des années 60. Il était immédiatement reconnaissable, autant grâce à son jeu au bottleneck et à sa voix rauque, que par sa pâleur et sa longue chevelure blanche (liées à son albinisme). Il disait d'ailleurs à ce sujet, en référence à ses influences noires : « J'ai un problème avec ma peau. Elle n'est pas de la bonne couleur ».
Parmi ses faits d’armes, on peut notamment rappeler qu’il enregistra son premier disque à 15 ans, qu’il joua à Woodstock, que depuis 1988 il fait partie du Blues Hall of Fame et que Rolling Stones Magazine le fait apparaître dans sa liste des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps. C'est surtout, plus de 50 ans de carrière, une multitude d’enregistrements et des milliers de performances.
Côté matériel, il restera l'un des plus fidèles ambassadeurs de la Gibson Firebird à une époque où elle était tombée en désuétude. Au point même, que Gibson avait arrêté de la produire durant de nombreuses années. En 2012, Gibson lui a rendu hommage en éditant un modèle signature (photo ci-dessous) limité à 125 exemplaires. Johnny Winter utilisait principalement la Firebird pour les parties en slide en s'accordant en open tuning de Ré.
Un peu d'histoire. La Firebird est apparue en 1963. Elle possède une silhouette d’Explorer un peu grossière. Elle a été déclinée en plusieurs versions. D’un point de vue lutherie, elle a comme caractéristique particulière de posséder un manche conducteur (neck through body) composé d’un laminé de 9 plis en acajou / noyer, pour ajouter de la solidité et de la rigidité. C’était une première pour Gibson. Le deux parties du corps rapportées sont légèrement moins épaisses que le manche ce qui crée un effet de relief sur le corps. C’était également la première Gibson avec une reverse headstock.
L'APPARTE - Reverse Headstock.
En matière de mécaniques, on distingue les têtes avec un montage 6 in line (6 mécaniques en ligne) comme la Stratocater par exemple, et les montages de type 3X3, c’est-à-dire 3 mécaniques de chaque côté de la tête comme sur la Les Paul. Une guitare reverse head est une guitare 6 in line dont le mécaniques ne sont pas en haut mais en bas. Une autre particularité de la Firebird est de posséder des mécaniques de type banjo. Le bouton est dans le prolongement de l'axe. Il n'est pas visible de face.
La Firebird est équipée de micros mini humbucker sans plots apparent. Les premières n’en possédaient qu’un, mais les modèles suivants, deux ou trois selon les versions. Elle pouvait également être équipée d’un vibrato Maestro Vibrola.
Johnny Winter était également fan du modèle Lazer de chez Erlewine depuis le début des années 90.
Parmi ses faits d’armes, on peut notamment rappeler qu’il enregistra son premier disque à 15 ans, qu’il joua à Woodstock, que depuis 1988 il fait partie du Blues Hall of Fame et que Rolling Stones Magazine le fait apparaître dans sa liste des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps. C'est surtout, plus de 50 ans de carrière, une multitude d’enregistrements et des milliers de performances.
Côté matériel, il restera l'un des plus fidèles ambassadeurs de la Gibson Firebird à une époque où elle était tombée en désuétude. Au point même, que Gibson avait arrêté de la produire durant de nombreuses années. En 2012, Gibson lui a rendu hommage en éditant un modèle signature (photo ci-dessous) limité à 125 exemplaires. Johnny Winter utilisait principalement la Firebird pour les parties en slide en s'accordant en open tuning de Ré.
Un peu d'histoire. La Firebird est apparue en 1963. Elle possède une silhouette d’Explorer un peu grossière. Elle a été déclinée en plusieurs versions. D’un point de vue lutherie, elle a comme caractéristique particulière de posséder un manche conducteur (neck through body) composé d’un laminé de 9 plis en acajou / noyer, pour ajouter de la solidité et de la rigidité. C’était une première pour Gibson. Le deux parties du corps rapportées sont légèrement moins épaisses que le manche ce qui crée un effet de relief sur le corps. C’était également la première Gibson avec une reverse headstock.
L'APPARTE - Reverse Headstock.
En matière de mécaniques, on distingue les têtes avec un montage 6 in line (6 mécaniques en ligne) comme la Stratocater par exemple, et les montages de type 3X3, c’est-à-dire 3 mécaniques de chaque côté de la tête comme sur la Les Paul. Une guitare reverse head est une guitare 6 in line dont le mécaniques ne sont pas en haut mais en bas. Une autre particularité de la Firebird est de posséder des mécaniques de type banjo. Le bouton est dans le prolongement de l'axe. Il n'est pas visible de face.
La Firebird est équipée de micros mini humbucker sans plots apparent. Les premières n’en possédaient qu’un, mais les modèles suivants, deux ou trois selon les versions. Elle pouvait également être équipée d’un vibrato Maestro Vibrola.
Johnny Winter était également fan du modèle Lazer de chez Erlewine depuis le début des années 90.
La Lazer est une guitare qui mériterait d'être plus connue. Elle est fabriquée depuis le milieu des années 80 et est vendue exclusivement par son fabricant, Mark Erlewine d'Austrin - TX. C'est une guitare que l'on range dans les modèles dits de voyage, à cause de leur format réduit. Elle possède pourtant un diapason normal. Elle est de type headless. Elle n'a pas de tête et de mécaniques. L'accordage se fait au niveau du cordier. Celui-ci est fabriqué à partir du modèle Schaller 456 auquel a été ajouté un système de fine tuner qui remplace les mécaniques habituelles. Johnny Winter déclarait la préférer à ses autres guitares car elle gardait l'accord.
Côté amplis, depuis la fin des années 70, Johnny Winter jouait essentiellement sur des combo Musicman HD 410 de 150 watts équipés avec 4 HP Celestion Vintage G10. Musicman ne fabriquait plus d'amplis depuis de nombreuses années, mais depuis quelques mois des modèles de cette célèbre marque ont refait leur apparition sur les étals.
Il utilisait peu d'effets, un phaser MXR 90, un chorus Boss CE2 (toujours allumé et réglé à 10h10) et un Tube Screamer pour les parties en slide. Il jouait avec un thumb pick Fender.
Il utilisait peu d'effets, un phaser MXR 90, un chorus Boss CE2 (toujours allumé et réglé à 10h10) et un Tube Screamer pour les parties en slide. Il jouait avec un thumb pick Fender.
Bon avec tout ça vous devriez avoir un son qui devrait être approchant, mais ça ne remplacera jamais les doigts, la voix et le talent du Maître.
Pour en savoir plus :
Gibson
Erlewine Guitars
Pour en savoir plus :
Gibson
Erlewine Guitars