#006 - Gibson Les Paul Tak Matsumoto
30 Juillet 2014
Tak Mastumoto est un guitariste japonais réputé en Asie, mais visiblement (encore) assez peu connu en Europe. Gibson lui a déjà confectionné plusieurs modèles signature par le passé. Son dernier modèle est tout simplement magnifique. Il se remarque parmi les autres modèles "normaux" de Les Paul Custom. Il en reprend les codes tout en se distinguant sur plusieurs points.
Il s’agit d’un modèle DC ou double échancrure à la finition Custom. La fabrication de modèles DC par Gibson n’est pas nouvelle. Par exemple, les premières Les Paul Junior DC datent de 1957 (ci-dessous à gauche) et, c’est cette forme qui est reprise.
La finition l’apparente à une Les Paul Custom (à ne pas confondre avec les modèles Custom Shop). La finition Custom est une finition « luxe » de chez Gibson qui est également décliné depuis peu sur le modèle Flying V par exemple. La première Les Paul Custom date de 1954.
L'APPARTE - Finition Custom.
Cette finition comporte des détails qui la rendent immédiatement reconnaissable. On peut mentionner la couleur, qui est généralement noire brillante dans ses versions classiques (d’où son nom de Black Beauty à sa sortie). Quelle que soit la couleur du corps, dans tout les cas la tête (headstock) est noire, entourée de filets (binding) blancs et arbore un logo en nacre en forme de diamant éclaté. Le corps est entouré de filets blancs sur la face avant, mais aussi sur la face arrière. Les repères de touche (fretboard) sont en nacre rectangulaires (block). L’accastillage est de couleur dorée.
Il s’agit d’un modèle DC ou double échancrure à la finition Custom. La fabrication de modèles DC par Gibson n’est pas nouvelle. Par exemple, les premières Les Paul Junior DC datent de 1957 (ci-dessous à gauche) et, c’est cette forme qui est reprise.
La finition l’apparente à une Les Paul Custom (à ne pas confondre avec les modèles Custom Shop). La finition Custom est une finition « luxe » de chez Gibson qui est également décliné depuis peu sur le modèle Flying V par exemple. La première Les Paul Custom date de 1954.
L'APPARTE - Finition Custom.
Cette finition comporte des détails qui la rendent immédiatement reconnaissable. On peut mentionner la couleur, qui est généralement noire brillante dans ses versions classiques (d’où son nom de Black Beauty à sa sortie). Quelle que soit la couleur du corps, dans tout les cas la tête (headstock) est noire, entourée de filets (binding) blancs et arbore un logo en nacre en forme de diamant éclaté. Le corps est entouré de filets blancs sur la face avant, mais aussi sur la face arrière. Les repères de touche (fretboard) sont en nacre rectangulaires (block). L’accastillage est de couleur dorée.
Outre la forme, parmi les points particuliers, on peut noter :
Trois contrôles, au lieu de quatre habituellement chez Gibson (un volume et une tonalité par micro). Sur ce modèle, on trouve bien les deux potars de volume, mais une seule tonalité pour les deux micros. Ça choque un peu visuellement à mon sens.
La touche qui n’est pas en ébène, comme c’était traditionnellement le cas. Elle est en Richlite. C’est un matériau dense, éco-friendly, composé de fibre de papier en partie recyclé, et de résine synthétique. C'est un matériau utilisé depuis longtemps dans la fabrication des plans de cuisine par exemple. La raison de ce changement n’est pas anodine. Il y a quelques années, Gibson a rencontré des soucis avec la justice américaine concernant l’importation de certaines essences de bois en provenance de zones protégées (Inde et Madagascar). Désormais, faute d’approvisionnement en certaines essences exotiques, sur certains modèles, notamment les Custom, le Richlite remplace l’ébène de la touche. Sur d’autres modèles, le palissandre (rosewood) a été remplacé par de l’érable « torréfié ». A priori, ça ne semble pas impacter la sonorité des instruments.
Les Micros sont des Burstbucker modèle 3 en position chevalet (bridge) et modèle 2 en position manche (neck). C’est des micros typés PAF, mais un peu plus puissants. Bref, du bon classique et efficace.
Le morceau est annoncé à 3.999 USD quand même. A ce prix l’étui est fourni !
En conclusion, c'est une vraie Les Paul Custom mais dans un corps qui s'apparente plus à celui d'une PRS. Pour ma part, elle serait parfaite avec quatre contrôles.
Pour en savoir plus :
Gibson
The Music Zoo
Trois contrôles, au lieu de quatre habituellement chez Gibson (un volume et une tonalité par micro). Sur ce modèle, on trouve bien les deux potars de volume, mais une seule tonalité pour les deux micros. Ça choque un peu visuellement à mon sens.
La touche qui n’est pas en ébène, comme c’était traditionnellement le cas. Elle est en Richlite. C’est un matériau dense, éco-friendly, composé de fibre de papier en partie recyclé, et de résine synthétique. C'est un matériau utilisé depuis longtemps dans la fabrication des plans de cuisine par exemple. La raison de ce changement n’est pas anodine. Il y a quelques années, Gibson a rencontré des soucis avec la justice américaine concernant l’importation de certaines essences de bois en provenance de zones protégées (Inde et Madagascar). Désormais, faute d’approvisionnement en certaines essences exotiques, sur certains modèles, notamment les Custom, le Richlite remplace l’ébène de la touche. Sur d’autres modèles, le palissandre (rosewood) a été remplacé par de l’érable « torréfié ». A priori, ça ne semble pas impacter la sonorité des instruments.
Les Micros sont des Burstbucker modèle 3 en position chevalet (bridge) et modèle 2 en position manche (neck). C’est des micros typés PAF, mais un peu plus puissants. Bref, du bon classique et efficace.
Le morceau est annoncé à 3.999 USD quand même. A ce prix l’étui est fourni !
En conclusion, c'est une vraie Les Paul Custom mais dans un corps qui s'apparente plus à celui d'une PRS. Pour ma part, elle serait parfaite avec quatre contrôles.
Pour en savoir plus :
Gibson
The Music Zoo