#051 - Les micros musclés de la fin des 70' et du début des 80'
21 mars 2015
Il ne s’est pas vraiment passé grand-chose en matière de micro humbucking dans les 15 ans qui ont suivi l’invention du fameux PAF par Seth Lovers et son apparition chez Gibson en 1956. Durant cette période, chaque marque de guitares fabriquait ses propres micros, ou du moins ils en portaient le logo. D’un point de vue sonore, on restait dans l’esprit du PAF. Le succès du hard rock au début des années 70 a modifié la demande des guitaristes pour des micros plus puissants, capables de saturer plus facilement leurs amplis.
Les marques traditionnelles ne répondant pas à cette demande, la réponse vint d’ailleurs. En 1972, Di Marzio lance une gamme de micros de remplacement. Seymour Duncan lui emboîte le pas en 1976. La porte était ouverte. Depuis des dizaines de fabricants sont apparus et proposent des micros, même si ces deux marques historiques restent les poids lourds du secteur.
Les marques traditionnelles ne répondant pas à cette demande, la réponse vint d’ailleurs. En 1972, Di Marzio lance une gamme de micros de remplacement. Seymour Duncan lui emboîte le pas en 1976. La porte était ouverte. Depuis des dizaines de fabricants sont apparus et proposent des micros, même si ces deux marques historiques restent les poids lourds du secteur.
Une des révolutions qui s’en est suivie fut qu'à partir du milieu des 80' certaines marques se sont mises à monter d’origine des micros Di Marzio ou Seymour Duncan sur certaines de leurs guitares.
Elles en faisaient même un argument de vente. Le pari du micro de remplacement de qualité était gagné. Les Majors admettaient, qui plus est sur leurs modèles haut de gamme, que ces micros étaient, de fait, supérieurs aux leurs. Ci-contre, une publicité de la compagnie Kramer du milieu des années 80. A cette époque Kramer était la première marque mondiale devant Fender, Gibson, etc. On y trouve, outre le Président de Kramer et Eddie Van Halen, Floyd Rose qui présente son vibrato, Seymour Duncan qui exhibe un micro de sa production et Steve Ripley avec son dispositif de micro stéréo. |
Nous allons faire un retour en arrière sur 3 micros « Distortion » emblématique des années 70 / 80 : le Di Marzio Super Distortion DP100, le Gibson Dirty Fingers et lever le mystère du Seymour Duncan SH-7 Seymourizer II.
Il est d’usage de ranger les humbuckers en 3 grandes catégories selon leur niveau de sortie ou leur puissance. On trouve d’abord les « vintage output ». C’est toute la famille qui décline ou tente de reproduire les sonorités rondes et chaudes du PAF. Ils sont construits autour d’aimants en Alnico. A l’autre extrémité, on trouve les « high output », la catégorie qui nous intéresse aujourd'hui, dont les aimants appartiennent le plus souvent de la famille des céramiques. Entre les deux on trouve les « medium output ». Ce sont tous les autres qui se situent entre les deux. Cette classification est plus un guide de repérage rapide, car chaque marque possède sa propre échelle.
Di Marzio Super Distortion.
Di Marzio Inc. a été fondée par Larry DiMarzio à New York. C’est par lui que les choses sont arrivées en 1972 quand il se met à fabriquer et distribuer des miros de remplacement. Le premier humbucker dans la classification Di Marzio est le fameux DP100 Super Distortion. La gamme s’est sacrément étendue depuis, mais il est toujours au catalogue.
Le Super Distortion est un micro conçu pour favoriser la saturation comme son nom l’indique. Il est construit autour d’aimants céramique. C’est par nature un micro plutôt chevalet pour solid body. Comme il est produit depuis plus de 50 ans, vous l’avez sûrement déjà entendu sur de nombreux tubes. Ses bobines n’étaient pas recouvertes du traditionnel capot métallique à 6 trous pour laisser apparaître les vis de réglage. Les deux bobines sont apparentes et possèdent chacune des vis de réglage (sur les PAF et ses cousins seule une des bobines présentait des vis de réglage). Ce sont des vis hexagonales. Depuis, d’autres micros et d’autres marques ont utilisé cette configuration. A l’origine, il n’avait pas le choix des couleurs. Les bobines étaient de couleur crème et elles avaient tendance à s’assombrir avec le temps. Sa couleur et ses 12 vis de réglage hexagonales le rendaient reconnaissable entre tous dans les années 80. Il existe maintenant dans plus de 20 finitions différentes, dont vert, rouge, jaune, chrome, camo, etc.
Il possède 3 conducteurs, c’est un total humbucker. Pour plus de polyvalence, il faut se tourner vers son frère, le modèle Dual Sound DP101 apparu en 1975 qui est en fait un Super Distorsion à 5 conducteurs, ce qui permet d’obtenir plus des sons (série, parallèle, hors phase, etc.). Il existe également en version F Spaced (adaptée à l'espacement des cordes des vibratos type Floyd Rose), 7 et 8 cordes, ainsi qu’au format P-90 Soapbar.
C’est toujours un best-seller de chez Di Marzio et une valeur sûre si votre style est un peu musclé.
On le trouve entre 75 et 80 € selon les points de vente.
Il est d’usage de ranger les humbuckers en 3 grandes catégories selon leur niveau de sortie ou leur puissance. On trouve d’abord les « vintage output ». C’est toute la famille qui décline ou tente de reproduire les sonorités rondes et chaudes du PAF. Ils sont construits autour d’aimants en Alnico. A l’autre extrémité, on trouve les « high output », la catégorie qui nous intéresse aujourd'hui, dont les aimants appartiennent le plus souvent de la famille des céramiques. Entre les deux on trouve les « medium output ». Ce sont tous les autres qui se situent entre les deux. Cette classification est plus un guide de repérage rapide, car chaque marque possède sa propre échelle.
Di Marzio Super Distortion.
Di Marzio Inc. a été fondée par Larry DiMarzio à New York. C’est par lui que les choses sont arrivées en 1972 quand il se met à fabriquer et distribuer des miros de remplacement. Le premier humbucker dans la classification Di Marzio est le fameux DP100 Super Distortion. La gamme s’est sacrément étendue depuis, mais il est toujours au catalogue.
Le Super Distortion est un micro conçu pour favoriser la saturation comme son nom l’indique. Il est construit autour d’aimants céramique. C’est par nature un micro plutôt chevalet pour solid body. Comme il est produit depuis plus de 50 ans, vous l’avez sûrement déjà entendu sur de nombreux tubes. Ses bobines n’étaient pas recouvertes du traditionnel capot métallique à 6 trous pour laisser apparaître les vis de réglage. Les deux bobines sont apparentes et possèdent chacune des vis de réglage (sur les PAF et ses cousins seule une des bobines présentait des vis de réglage). Ce sont des vis hexagonales. Depuis, d’autres micros et d’autres marques ont utilisé cette configuration. A l’origine, il n’avait pas le choix des couleurs. Les bobines étaient de couleur crème et elles avaient tendance à s’assombrir avec le temps. Sa couleur et ses 12 vis de réglage hexagonales le rendaient reconnaissable entre tous dans les années 80. Il existe maintenant dans plus de 20 finitions différentes, dont vert, rouge, jaune, chrome, camo, etc.
Il possède 3 conducteurs, c’est un total humbucker. Pour plus de polyvalence, il faut se tourner vers son frère, le modèle Dual Sound DP101 apparu en 1975 qui est en fait un Super Distorsion à 5 conducteurs, ce qui permet d’obtenir plus des sons (série, parallèle, hors phase, etc.). Il existe également en version F Spaced (adaptée à l'espacement des cordes des vibratos type Floyd Rose), 7 et 8 cordes, ainsi qu’au format P-90 Soapbar.
C’est toujours un best-seller de chez Di Marzio et une valeur sûre si votre style est un peu musclé.
On le trouve entre 75 et 80 € selon les points de vente.
Gibson Dirty Fingers.
Son vrai nom était Super-Hot Humbucker. Il a rapidement été plus connu son le surnom plus poétique de Dirty Fingers qui parle de lui-même. Il est apparu à la fin des 70’. Il s’agissait pour Gibson de s’éloigner des sonorités un peu trop rondes du PAF, pour rester dans la course et répondre à la demande de certains guitaristes pour de micros plus puissants. A défaut, ils auraient changé de crèmerie. Rappelons-nous que Kramer à cette époque étaient le premier vendeur de guitares et revendiquait l’utilisation de micros Seymour Duncan ou du vibrato Floyd Rose sur ses instruments. Les marques traditionnelles comme Gibson ou Fender marquaient un peu le pas. C’était une nécessité de s’adapter, plus particulièrement pour Gibson dont le fonds de commerce reposait sur le double bobinage. Le Dirty Fingers était une partie de la réponse. C’est le micro le plus puissant de chez Gibson. Il a disparu du catalogue pendant deux décennies avant son retour en 2003. On le trouve d’origine sur certains modèles de Les Paul ou de SG.
Ce micro est construit autour d’aimants céramique et possède un nombre de tours de fils plus élevé (overwounded) que la norme. Jusqu’à un certain point, plus un micro possède de tours de fils, plus sa puissance est élevée. Mais un nombre plus élevé favorise les basses au détriment des aigus ce qui rend le son plus sombre. Il y a un équilibre à trouver entre puissance et qualité du son. A la différence du PAF, mais comme le Super Distortion de Di Marzio, tous les pole pieces sont réglables. Il s’agit de vis à tête plate, ce qui lui donne, selon moi, une certaine classe.
Selon Gibson, il peut être utilisé en position manche ou chevalet. C’est, malgré tout, plutôt un micro chevalet, s’il est utilisé seul. Il possède 4 conducteurs ce qui permet toutes les combinaisons (série, parallèle, phase, hors phase, etc.). Il existe également en version Quick Connect Wiring pour ceux, qui comme moi, sont fâchés avec les fers à souder... (le photo ci-dessous à droite permet de voir ce dispositif). Il est wax potted.
L'APPARTE - Wax potted
Il est wax potted. Cette opération, qui consiste à plonger les micros dans un bain de cire chaude, permet de limiter les effets de larsen. Quand on manipule des micros de remplacement, il n’est pas rare que la base montre des marques de cire comparable à celle de bougies. Cela veut dire que le micro à subit ce traitement. C’est plutôt un gage de qualité.
Il existe seulement en version noire. Son nom est gravé sur une des bobines. On le trouve pour un peu moins de 90 €.
Son vrai nom était Super-Hot Humbucker. Il a rapidement été plus connu son le surnom plus poétique de Dirty Fingers qui parle de lui-même. Il est apparu à la fin des 70’. Il s’agissait pour Gibson de s’éloigner des sonorités un peu trop rondes du PAF, pour rester dans la course et répondre à la demande de certains guitaristes pour de micros plus puissants. A défaut, ils auraient changé de crèmerie. Rappelons-nous que Kramer à cette époque étaient le premier vendeur de guitares et revendiquait l’utilisation de micros Seymour Duncan ou du vibrato Floyd Rose sur ses instruments. Les marques traditionnelles comme Gibson ou Fender marquaient un peu le pas. C’était une nécessité de s’adapter, plus particulièrement pour Gibson dont le fonds de commerce reposait sur le double bobinage. Le Dirty Fingers était une partie de la réponse. C’est le micro le plus puissant de chez Gibson. Il a disparu du catalogue pendant deux décennies avant son retour en 2003. On le trouve d’origine sur certains modèles de Les Paul ou de SG.
Ce micro est construit autour d’aimants céramique et possède un nombre de tours de fils plus élevé (overwounded) que la norme. Jusqu’à un certain point, plus un micro possède de tours de fils, plus sa puissance est élevée. Mais un nombre plus élevé favorise les basses au détriment des aigus ce qui rend le son plus sombre. Il y a un équilibre à trouver entre puissance et qualité du son. A la différence du PAF, mais comme le Super Distortion de Di Marzio, tous les pole pieces sont réglables. Il s’agit de vis à tête plate, ce qui lui donne, selon moi, une certaine classe.
Selon Gibson, il peut être utilisé en position manche ou chevalet. C’est, malgré tout, plutôt un micro chevalet, s’il est utilisé seul. Il possède 4 conducteurs ce qui permet toutes les combinaisons (série, parallèle, phase, hors phase, etc.). Il existe également en version Quick Connect Wiring pour ceux, qui comme moi, sont fâchés avec les fers à souder... (le photo ci-dessous à droite permet de voir ce dispositif). Il est wax potted.
L'APPARTE - Wax potted
Il est wax potted. Cette opération, qui consiste à plonger les micros dans un bain de cire chaude, permet de limiter les effets de larsen. Quand on manipule des micros de remplacement, il n’est pas rare que la base montre des marques de cire comparable à celle de bougies. Cela veut dire que le micro à subit ce traitement. C’est plutôt un gage de qualité.
Il existe seulement en version noire. Son nom est gravé sur une des bobines. On le trouve pour un peu moins de 90 €.
Seymour Duncan Seymourized II SH-7 / SH-6 Distortion.
Seymour W. Duncan a commencé à s’intéresser très jeune aux micros. L’histoire raconte qu’après avoir prêté sa guitare à un copain, ce dernier, la lui a rendue avec le micro cassé. Il a alors décidé de le rembobiner lui-même avec un tourne disque. Il a alors constaté que le résultat sonore était différent et meilleur. C'est ainsi qu'il a commencé à s’intéresser au sujet. Le destin tient à peu de chose. Il a rapidement développé une certaine habilité dans le domaine et il a commencé à travailler dans une boutique de Londres pour des artistes connus comme Jeff Beck (ne cherchez pas plus loin l'origine du modèle SH-4 JB), Eric Clapton, Jimmy Hendrix ou Jimmy Page. Il est ensuite parti s’installer en Californie pour monter son propre business de réparation de micros. Nous sommes en 1976. Comme les affaires marchaient plutôt bien, il a décidé d’aller plus loin et de fabriquer et commercialiser ses propres micros. Ce fut le début du succès. En 2012, Il est entré au Hall of Fame de Vintage Magazine pour sa contribution à l’industrie musicale. Il figure aux côtés de Léo Fender, Paul Bigsby, Jim Marshall, Seth Lover, Georges Fulllertone, etc. L’activité de réparation ou de fabrication de micros sur mesure existe toujours au sein d’un custom shop actif.
Il y a pourtant un mystère dans le catalogue Seymour Duncan. Chaque micro à un code. Pour les humbucking SH-1 (59’), SH-2 (Jazz), SH-3 (Stag Mag), SH-4 (JB), etc. jusqu’à SH-18. Il en manque pourtant deux dans cette chronologie, dont le SH-7. Il apparaissait pourtant sur les premiers catalogues et j’en possède un. Il a donc bien existé. Qu’est-il devenu ? Nous sommes en mesure de le révéler.
Ce micro a été fabriqué au tournant des années 80 et son nom était Seymourized II. Seymourized est un terme utilisé par la marque quand Seymour rembobinait lui-même un micro. Il n’était plus tout à fait d’origine, il portait la patte du maître. Il était « seymourisé ».
Le SH-7 ressemblait fort à un SH-6 Distortion avec son aimant céramique. Le SH-7 était plutôt un micro manche et son utilisation était recommandée avec le SH-6 en position chevalet. Cette combinaison est devenue populaire. Et pour des raisons commerciales, il a été rebaptisé SH-6 N, pour neck. Donc, en réalité il n’a pas disparu et il est toujours possible de se le procurer. Sur la photo ci-dessous le dessous d'un SH-7 de ma collection personnelle. J’ai la chance de posséder une paire SH-6 et SH-7 du milieu des 80’ qui crachent encore des flammes.
L'APPARTE - Micros Chevalet vs Micros Manche
Pourquoi existe-t-il des modèles manche et des modèles chevalet ?
Avec le micro manche, on recherche plus de rondeur. La physique nous apprend que ce dernier est placé à un endroit ou l'amplitude de déplacement de la corde (vibration) est plus grande, ce qui génère un signal plus élevé.
Le micro chevalet, lui, est le micro des solos. On lui demande de la puissance et de la clarté. Pour compenser sa faiblesse relative du signal vs manche et qu'il crache au moment du solo de votre vie, il est construit autour d'un aimant plus puissant et possédera un tour de fils plus élevé. Les fabricants avec les paires bridge + neck équilibrent les sonorités et les puissances.
Les SH-6 existent également en version Trembucker (pole pieces un peu plus espacés pour s’adapter à l’espacement des cordes de vibrato), 7 cordes et dans différentes combinaison de couleur plus certaines avec capot métallique gold ou nickel.
On le trouve généralement autours de 70 EUR.
Seymour W. Duncan a commencé à s’intéresser très jeune aux micros. L’histoire raconte qu’après avoir prêté sa guitare à un copain, ce dernier, la lui a rendue avec le micro cassé. Il a alors décidé de le rembobiner lui-même avec un tourne disque. Il a alors constaté que le résultat sonore était différent et meilleur. C'est ainsi qu'il a commencé à s’intéresser au sujet. Le destin tient à peu de chose. Il a rapidement développé une certaine habilité dans le domaine et il a commencé à travailler dans une boutique de Londres pour des artistes connus comme Jeff Beck (ne cherchez pas plus loin l'origine du modèle SH-4 JB), Eric Clapton, Jimmy Hendrix ou Jimmy Page. Il est ensuite parti s’installer en Californie pour monter son propre business de réparation de micros. Nous sommes en 1976. Comme les affaires marchaient plutôt bien, il a décidé d’aller plus loin et de fabriquer et commercialiser ses propres micros. Ce fut le début du succès. En 2012, Il est entré au Hall of Fame de Vintage Magazine pour sa contribution à l’industrie musicale. Il figure aux côtés de Léo Fender, Paul Bigsby, Jim Marshall, Seth Lover, Georges Fulllertone, etc. L’activité de réparation ou de fabrication de micros sur mesure existe toujours au sein d’un custom shop actif.
Il y a pourtant un mystère dans le catalogue Seymour Duncan. Chaque micro à un code. Pour les humbucking SH-1 (59’), SH-2 (Jazz), SH-3 (Stag Mag), SH-4 (JB), etc. jusqu’à SH-18. Il en manque pourtant deux dans cette chronologie, dont le SH-7. Il apparaissait pourtant sur les premiers catalogues et j’en possède un. Il a donc bien existé. Qu’est-il devenu ? Nous sommes en mesure de le révéler.
Ce micro a été fabriqué au tournant des années 80 et son nom était Seymourized II. Seymourized est un terme utilisé par la marque quand Seymour rembobinait lui-même un micro. Il n’était plus tout à fait d’origine, il portait la patte du maître. Il était « seymourisé ».
Le SH-7 ressemblait fort à un SH-6 Distortion avec son aimant céramique. Le SH-7 était plutôt un micro manche et son utilisation était recommandée avec le SH-6 en position chevalet. Cette combinaison est devenue populaire. Et pour des raisons commerciales, il a été rebaptisé SH-6 N, pour neck. Donc, en réalité il n’a pas disparu et il est toujours possible de se le procurer. Sur la photo ci-dessous le dessous d'un SH-7 de ma collection personnelle. J’ai la chance de posséder une paire SH-6 et SH-7 du milieu des 80’ qui crachent encore des flammes.
L'APPARTE - Micros Chevalet vs Micros Manche
Pourquoi existe-t-il des modèles manche et des modèles chevalet ?
Avec le micro manche, on recherche plus de rondeur. La physique nous apprend que ce dernier est placé à un endroit ou l'amplitude de déplacement de la corde (vibration) est plus grande, ce qui génère un signal plus élevé.
Le micro chevalet, lui, est le micro des solos. On lui demande de la puissance et de la clarté. Pour compenser sa faiblesse relative du signal vs manche et qu'il crache au moment du solo de votre vie, il est construit autour d'un aimant plus puissant et possédera un tour de fils plus élevé. Les fabricants avec les paires bridge + neck équilibrent les sonorités et les puissances.
Les SH-6 existent également en version Trembucker (pole pieces un peu plus espacés pour s’adapter à l’espacement des cordes de vibrato), 7 cordes et dans différentes combinaison de couleur plus certaines avec capot métallique gold ou nickel.
On le trouve généralement autours de 70 EUR.
L'ATELIER
Tous ces micros peuvent être relookés par vos soins pour un coût modique. Il suffit de vous procurer un capot de la bonne dimension (bien vérifier l'espacement des plots) avec la configuration qui vous convient (fermés, ouverts, 6 trous, 12 trous). Ces capots s’emboîtent directement sur les bobines. Vous pouvez les faire tenir avec un adhésif ou les souder à la base du micro s'ils sont métalliques.
Schaller, par exemple, propose ce type d'accessoires en une multitude de versions et de finitions.
Ci-dessous à droite, un Dirty Fingers et un Super Distortion équipés de capots
Tous ces micros peuvent être relookés par vos soins pour un coût modique. Il suffit de vous procurer un capot de la bonne dimension (bien vérifier l'espacement des plots) avec la configuration qui vous convient (fermés, ouverts, 6 trous, 12 trous). Ces capots s’emboîtent directement sur les bobines. Vous pouvez les faire tenir avec un adhésif ou les souder à la base du micro s'ils sont métalliques.
Schaller, par exemple, propose ce type d'accessoires en une multitude de versions et de finitions.
Ci-dessous à droite, un Dirty Fingers et un Super Distortion équipés de capots