#219 - Epihone Joe Bonamassa 1958 Amos Flying V & Seymour Duncan Amos Set
20 novembre 2017
La Gibson Flying V de 1958 est une guitare mythique. Elle a été produite à seulement 98 exemplaires entre 1958 et 1959 (pour en savoir plus voir notre article sur la Gibson Moderne). Epiphone est une filiale de Gibson de puis 1957, ce qui lui donne une certaine légitimité pour produire ce modèle.
Cette nouvelle édition limitée Joe Bonamassa (la 5ème chez Epiphone) est une reproduction d’une Flying V originale appartenant à Joe Bonamassa, mais d’abord acquise en 1958 par le magasin de musique Amos Arthur’s à Indianapolis, d’où son nom. Joe Bonamassa raconte que durant des années il avait mis en écran de veille sur son ordinateur la photo d’Arthur Amos avec sa Flying V. Le modèle original serait l’un des 10 premiers exemplaires produits. Selon les registres de Gibson il a été expédié en mai 1958 a Arthur’s Music.
Cette nouvelle édition limitée Joe Bonamassa (la 5ème chez Epiphone) est une reproduction d’une Flying V originale appartenant à Joe Bonamassa, mais d’abord acquise en 1958 par le magasin de musique Amos Arthur’s à Indianapolis, d’où son nom. Joe Bonamassa raconte que durant des années il avait mis en écran de veille sur son ordinateur la photo d’Arthur Amos avec sa Flying V. Le modèle original serait l’un des 10 premiers exemplaires produits. Selon les registres de Gibson il a été expédié en mai 1958 a Arthur’s Music.
Ce modèle n’est pas vraiment une réplique mais plutôt une copie teintée de quelques améliorations. Le corps et le manche sont en Korina. Cette essence, aussi connue sous le nom de White Limba, est un bois rare et difficile à travailler mais qui possède de grandes qualités sonores. Il est devenu réputé après que Gibson l’ait utilisé sur la Flying V et l'Explorer en 1958 et 1959. Ce modèle possède une touche en blackwood certifié FSC (Forest Stewardship Council). Il s’agit d’un label environnemental qui assure que la production de bois respecte l'exploitation durable des ressources forestières. De plus en plus de marques font certifier la provenance de leurs bois pour éviter toute suspicion ou soucis avec la justice. On se souvient de la condamnation de Gibson pour avoir importé du bois d’Inde et de Madagascar à 300 000 USD d'amende et au versement de 50.000 USD à une association pour la protection de l’environnement, sans parler des 200.000 USD de bois saisi en 2011 lors d’une perquisition qui n'ont jamais été restitués….
La tête possède la silhouette traditionnelle des Flying V et, sens du détail, arbore le logo Epiphone en relief (rising) dans le même style que les modèles originaux. Les mécaniques sont des Epiphone Deluxe avec des boutons en forme de tulipe dans le style Kluson. Les 22 frettes sont des medium jumbo. Elles sont un peu plus larges que sur les Flying V originales, mais Joe voulait que ce modèle soit plus agréable à jouer.
La plaque qui cache l’accès au Truss Rod est en métal plaqué or et porte la gravure Amos Arthur. Elle reproduit celle qui arbore actuellement le modèle original et qui a remplacé la plaque en forme de tulipe noire traditionnelle qui l'équipait quand Joe Bonamassa l'a acheté en 2015 chez Norman Rare Guitars.
Les deux micros sont des ProBucker Epiphone (modèle 2 côté manche et modèle 3 coté chevalet). Le routing est composé d’un toggle switch à trois positions, de deux potars de volume (un pour chaque micro) et d’un troisième pour la tonalité générale. Les boutons sont du type Black Top Hat.
Le chevalet est un LockTone ABR-1 Tune-o-Matic (avec un dispositif de maintien du chevalet sur ses inserts dans le style TonePros). Il est associé à un cordier de type String-Thru body (traversant) en forme de V, fixé à l'ancienne avec des clous comme sur les premiers modèles. Tous le hardware est doré.
Un insert en caoutchouc cranté sur la partie basse de l'instrument permet de jouer assis sans que l'instrument ne glisse, même si ça reste un instrument fait pour jouer débout.
Le pickguard est du type biseauté 4 plis BWBW (B pour white et B pour black). Le modèle original possède une particularité, reproduite ici, qui le rend original. La plaque jack ronde est également du type biseauté 4 plis, mais WBWB ce qui ne matche pas avec le pickguard noir. C’est une époque durant laquelle la production n’était pas encore industrialisée. Rien ne se perdait et certaines pièces étaient réutilisées sur d’autres modèles. Dans notre cas, il est raisonnable de penser que cette plaque Jack a été involontairement découpée du mauvais côté (WBWB - blanc au dessus au lieu de BWBW - noir au dessus) et a néanmoins été utilisée même si elle n’est pas coordonnée avec le pickguard. Sans être courant, ça ne semble pas avoir été un cas isolé. En effet, on peut voir la même chose sur la Flying V de Pete Townshend (celle qui lui fut donnée par Joe Walsh – quelle copain sympa – au milieu des années 70) que l’on peut apercevoir sur la pochette de l'album Chinese Eyes ou encore sur une photo de deux modèles de 1958 figurant dans la bible d'André Duchaussoir "Gibson Electrics".
La tête possède la silhouette traditionnelle des Flying V et, sens du détail, arbore le logo Epiphone en relief (rising) dans le même style que les modèles originaux. Les mécaniques sont des Epiphone Deluxe avec des boutons en forme de tulipe dans le style Kluson. Les 22 frettes sont des medium jumbo. Elles sont un peu plus larges que sur les Flying V originales, mais Joe voulait que ce modèle soit plus agréable à jouer.
La plaque qui cache l’accès au Truss Rod est en métal plaqué or et porte la gravure Amos Arthur. Elle reproduit celle qui arbore actuellement le modèle original et qui a remplacé la plaque en forme de tulipe noire traditionnelle qui l'équipait quand Joe Bonamassa l'a acheté en 2015 chez Norman Rare Guitars.
Les deux micros sont des ProBucker Epiphone (modèle 2 côté manche et modèle 3 coté chevalet). Le routing est composé d’un toggle switch à trois positions, de deux potars de volume (un pour chaque micro) et d’un troisième pour la tonalité générale. Les boutons sont du type Black Top Hat.
Le chevalet est un LockTone ABR-1 Tune-o-Matic (avec un dispositif de maintien du chevalet sur ses inserts dans le style TonePros). Il est associé à un cordier de type String-Thru body (traversant) en forme de V, fixé à l'ancienne avec des clous comme sur les premiers modèles. Tous le hardware est doré.
Un insert en caoutchouc cranté sur la partie basse de l'instrument permet de jouer assis sans que l'instrument ne glisse, même si ça reste un instrument fait pour jouer débout.
Le pickguard est du type biseauté 4 plis BWBW (B pour white et B pour black). Le modèle original possède une particularité, reproduite ici, qui le rend original. La plaque jack ronde est également du type biseauté 4 plis, mais WBWB ce qui ne matche pas avec le pickguard noir. C’est une époque durant laquelle la production n’était pas encore industrialisée. Rien ne se perdait et certaines pièces étaient réutilisées sur d’autres modèles. Dans notre cas, il est raisonnable de penser que cette plaque Jack a été involontairement découpée du mauvais côté (WBWB - blanc au dessus au lieu de BWBW - noir au dessus) et a néanmoins été utilisée même si elle n’est pas coordonnée avec le pickguard. Sans être courant, ça ne semble pas avoir été un cas isolé. En effet, on peut voir la même chose sur la Flying V de Pete Townshend (celle qui lui fut donnée par Joe Walsh – quelle copain sympa – au milieu des années 70) que l’on peut apercevoir sur la pochette de l'album Chinese Eyes ou encore sur une photo de deux modèles de 1958 figurant dans la bible d'André Duchaussoir "Gibson Electrics".
Cette guitare est proposée avec son étui autour de 900 EUR. Elle est livrée avec un flight case vintage et un certificat d’authenticité .
Si malgré tout vous trouviez à redire sur les micros du modèle Epiphone ou si vous voulez parfaire la comparaison avec le modèle original, vous pouvez installer le set de micros Seymour Duncan Joe Bonamassa Amos lancé deux jours après la sortie du modèle Epiphone. Si ce n’est pas une coïncidence !
Ces micros sont une reproduction fidèle des PAF qui équipent le modèle original. Ces derniers possèdent un champ magnétique inhabituellement élevé qui a conduit Seymour Duncan à utiliser des aimants AlNiCo 6 au lieu des 5 généralement utilisé sur les PAF. Ils sont bobinés sur la même machine Leesona que celles utilisées par Gibson pour ses propres micros dans les années 50 et 60. La documentation décrit le résultat sonore comme chaud, clair et puissant. Il est également possible, en option auprès du Custom Shop, de se procurer des caches (cover) qui imitent la finition relic des micros qui équipent le modèle Amos original. Le set est proposé au prix de 375 USD et chaque micro est signé de la main de Seymour Duncan et Joe Bonamassa.
Si malgré tout vous trouviez à redire sur les micros du modèle Epiphone ou si vous voulez parfaire la comparaison avec le modèle original, vous pouvez installer le set de micros Seymour Duncan Joe Bonamassa Amos lancé deux jours après la sortie du modèle Epiphone. Si ce n’est pas une coïncidence !
Ces micros sont une reproduction fidèle des PAF qui équipent le modèle original. Ces derniers possèdent un champ magnétique inhabituellement élevé qui a conduit Seymour Duncan à utiliser des aimants AlNiCo 6 au lieu des 5 généralement utilisé sur les PAF. Ils sont bobinés sur la même machine Leesona que celles utilisées par Gibson pour ses propres micros dans les années 50 et 60. La documentation décrit le résultat sonore comme chaud, clair et puissant. Il est également possible, en option auprès du Custom Shop, de se procurer des caches (cover) qui imitent la finition relic des micros qui équipent le modèle Amos original. Le set est proposé au prix de 375 USD et chaque micro est signé de la main de Seymour Duncan et Joe Bonamassa.