#307 - Gibson SG Junior Custom Shop Brian Ray ’62
05 août 2019
Aperçu au NAMM d’été, Gibson vient de dévoiler ce modèle SG signature Brain Ray, subtil mélange de tradition et de modernité. Brian Ray bien que surtout connu pour être le guitariste de sir Paul McCarney depuis le début des années 2000 fut aussi auparavant l’un des guitaristes attitrés de Johnny Halliday - il continua même cette collaboration de façon épisodique jusqu’en 2006. C’est d'ailleurs lui qui officie, aux côtés de Robin Le Mesurier, lors des fameux concerts du Stade France de 1998.
Brian est un adepte des SG puisque c’est son second modèle signature chez Gibson après la Brian Ray Standard Bigsby sortie en 2015 - ci-dessous. On notera que Brian est aussi un fan de vibratos plutôt typés vintage.
Brian est un adepte des SG puisque c’est son second modèle signature chez Gibson après la Brian Ray Standard Bigsby sortie en 2015 - ci-dessous. On notera que Brian est aussi un fan de vibratos plutôt typés vintage.
Ce nouveau modèle signature a été développé à partir de sa propre SG originale de 1963. Il peut apparaître assez classique en apparence avec son corps et son manche en acajou pourvu d’un profil ´62 slim taper, sa touche en palissandre de 22 frettes (Dunlop Jumbo 1600), son unique micro P-90 dog-ear contrôlé par un volume et une tonalité, ses mécaniques type Kluson ou encore son vibrato Vibrola et son bloc en ébène.
Mais cette guitare cache bien son jeu car sous son apparence vintage elle recèle bien des surprises.
Le corps est plus fin de 1/8ème de pouce (environ 3 mm) que celui d’une SG Standard (déjà peu épais au demeurant - 3,5 cm tout au plus). Selon Brian cette légère différence a néanmoins un impact notable sur le son en renforçant les basses et les médiums quelle que soit la position sur le manche.
Sur la touche, on notera, tout en discrétion, le repère à la douzième frette qui n’est pas trapézoïdal comme les autres traditionnellement, mais en forme de couronne.
Invisible, car dissimulé sous le pickguard se trouve un circuit passif de type « induction coil », également appelé « dummy pickup » ou « dummy coil » (factice). Ce circuit permet de réduire les éventuelles interférences radioélectriques et le souffle inhérent aux micros simple bobinage à haut volume, tout en conservant la personnalité caractéristique du P-90. Il est activé par un push/pull discrètement installé dans le potar de tonalité.
L'APPARTE - Dummy Pickup.
Il s’agit d’un dispositif généralement constitué d’un micro privé de ses composants magnétiques (aimant et pôles) ou d’un dispositif similaire. Il ne capte donc rien. Il n’est constitué que d'une bobine de fils en cuivre. Il permet de réduire le souffle propre aux micros simple bobinage en agissant comme la seconde bobine d’un micro humbucker. C’est un dispositif ancien mais qui reste confidentiel. Il existait déjà sur des modèles Alambic dans les années 70 mais il est aussi utilisé épisodiquement, sous des appellations diverses, par d’autres marques réputées comme Music Man (modèle Albert Lee), Fender (modèle Stratocaster Powerhouse), Gibson (modèle BluesHawk) ou plus récemment chez Shur.
La guitare comporte également un dispositif original qui permet de passer au choix d’une configuration Vibrola plus Tune-o-Matic à une configuration Wraparound seul. On remarque sur la photo que le chevalet Tune-o-Matic est inhabituellement monté sur une plaque amovible. Le changement se fait en quelques instants lors du remplacement des cordes selon Brian.
Mais cette guitare cache bien son jeu car sous son apparence vintage elle recèle bien des surprises.
Le corps est plus fin de 1/8ème de pouce (environ 3 mm) que celui d’une SG Standard (déjà peu épais au demeurant - 3,5 cm tout au plus). Selon Brian cette légère différence a néanmoins un impact notable sur le son en renforçant les basses et les médiums quelle que soit la position sur le manche.
Sur la touche, on notera, tout en discrétion, le repère à la douzième frette qui n’est pas trapézoïdal comme les autres traditionnellement, mais en forme de couronne.
Invisible, car dissimulé sous le pickguard se trouve un circuit passif de type « induction coil », également appelé « dummy pickup » ou « dummy coil » (factice). Ce circuit permet de réduire les éventuelles interférences radioélectriques et le souffle inhérent aux micros simple bobinage à haut volume, tout en conservant la personnalité caractéristique du P-90. Il est activé par un push/pull discrètement installé dans le potar de tonalité.
L'APPARTE - Dummy Pickup.
Il s’agit d’un dispositif généralement constitué d’un micro privé de ses composants magnétiques (aimant et pôles) ou d’un dispositif similaire. Il ne capte donc rien. Il n’est constitué que d'une bobine de fils en cuivre. Il permet de réduire le souffle propre aux micros simple bobinage en agissant comme la seconde bobine d’un micro humbucker. C’est un dispositif ancien mais qui reste confidentiel. Il existait déjà sur des modèles Alambic dans les années 70 mais il est aussi utilisé épisodiquement, sous des appellations diverses, par d’autres marques réputées comme Music Man (modèle Albert Lee), Fender (modèle Stratocaster Powerhouse), Gibson (modèle BluesHawk) ou plus récemment chez Shur.
La guitare comporte également un dispositif original qui permet de passer au choix d’une configuration Vibrola plus Tune-o-Matic à une configuration Wraparound seul. On remarque sur la photo que le chevalet Tune-o-Matic est inhabituellement monté sur une plaque amovible. Le changement se fait en quelques instants lors du remplacement des cordes selon Brian.
Ce modèle possède une finition White Fox avec un accastillage nickel. Il est issu du Custom Shop de la marque, son prix est donc à l’avenant (4.199 USD)... Deux remarques : c’est 2.000 USD de trop et pourquoi à un tel montant persistent-ils encore à ne pas arrondir le prix ?
Pour en savoir plus :
Gibson
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