#310 - Exposition Clash's London Calling
14 août 2019
On n’est pas très basse, mais il y a des moments où il faut savoir s'incliner devant un morceau d’histoire – dans ce cas particulier des morceaux de l'histoire du rock !
Sans le savoir vous connaissez bien cette basse, du moins ce qu’il en reste. Sauf qu'elle était encore entière ; c'était quelques fractions de seconde avant sur la scène du New York City Palladium le 21 septembre 1979. Il s’agit de la Precision Bass de Paul Simonon, le bassiste des Clash, celle-là même qui figure sur la pochette du légendaire album London Calling.
Sans le savoir vous connaissez bien cette basse, du moins ce qu’il en reste. Sauf qu'elle était encore entière ; c'était quelques fractions de seconde avant sur la scène du New York City Palladium le 21 septembre 1979. Il s’agit de la Precision Bass de Paul Simonon, le bassiste des Clash, celle-là même qui figure sur la pochette du légendaire album London Calling.
Pour célébrer le quarantième anniversaire de la sortie de cet album le Museum of London propose une exposition avec une centaine d’objets et de souvenirs en relation avec les Clash, dont certains, personnels, encore jamais présentés au public. La basse de Simonon y figure en bonne place.
Pour la petite histoire, Simonon était réservé au départ sur le choix cette basse. En effet, Sid Vicious des Sex Pistols et Dee Dee Ramone, du groupe éponyme, jouaient déjà sur des Fender Precision Bass blanches. Néanmoins, celle de Simonon est reconnaissable avec le mot « pressure » inscrit sur l’échancrure supérieure et son pickguard peint. Cette basse allait devenir sa préférée jusqu’à ce jour funeste de 1979…
Dans les séries Avant / Après que nous affectionnons, à gauche un modèle signature Dee Dee Ramone de 2015 aux côtés de l'originale.
Pour la petite histoire, Simonon était réservé au départ sur le choix cette basse. En effet, Sid Vicious des Sex Pistols et Dee Dee Ramone, du groupe éponyme, jouaient déjà sur des Fender Precision Bass blanches. Néanmoins, celle de Simonon est reconnaissable avec le mot « pressure » inscrit sur l’échancrure supérieure et son pickguard peint. Cette basse allait devenir sa préférée jusqu’à ce jour funeste de 1979…
Dans les séries Avant / Après que nous affectionnons, à gauche un modèle signature Dee Dee Ramone de 2015 aux côtés de l'originale.
Pour expliquer ce geste non prémédité, Simonon a raconté qu’excédé par le service de sécurité qui empêchait le public de se lever et de « danser » durant le show, il a laissé exploser sa rage, à la façon de Pete Townshend, en fracassant sa basse devant le foule. Ce moment furtif a été capturé par le photographe Pennie Smith et le cliché fut ensuite choisi pour illustrer la pochette de l’album qui sortira quelques semaines plus tard, le 14 décembre. Cette pochette est très vite devenue l’une des plus célèbre et certains, dont nous faisons partie, considérent même que c’est sans doute la photo ultime de l’histoire du rock. Ce succès fut évidemment rendu possible parce que l'album est d'abord l'un des meilleurs jamais sortis. Ainsi, en 2003, le magazine Rolling Stone l'a classé huitième de son classement des 500 plus grands albums de tous les temps. En 2004, il désigne la chanson du même nom quinzième meilleure chanson de tous les temps. L’album figure régulièrement dans des listes comme celle des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie.
Plus tard, en 2011, dans une interview Paul Simonon indique avec le recul qu’il regrette d’avoir détruit ainsi cette basse tout en ajoutant que malheureusement on a toujours tendance à détruire les choses que l’on aime...
Ce n’est pas la première fois que cette relique sera présentée au public. Ce fut déjà le cas au Rock and Roll of Fame lors de l'exposition Revolution Rock : The Story of the Clash en 2006 et 2007. L’exposition à venir est gratuite et sera ouverte du 15 novembre 2019 jusqu’au printemps 2020.
Pour en savoir plus :
Museum of London
Plus tard, en 2011, dans une interview Paul Simonon indique avec le recul qu’il regrette d’avoir détruit ainsi cette basse tout en ajoutant que malheureusement on a toujours tendance à détruire les choses que l’on aime...
Ce n’est pas la première fois que cette relique sera présentée au public. Ce fut déjà le cas au Rock and Roll of Fame lors de l'exposition Revolution Rock : The Story of the Clash en 2006 et 2007. L’exposition à venir est gratuite et sera ouverte du 15 novembre 2019 jusqu’au printemps 2020.
Pour en savoir plus :
Museum of London