#164 - Yamaha Revstar 502 T
19 janvier 2017
La série Revstar est la première vraie série complète et crédible de Yamaha depuis 20 ans.
Toutefois, à y regarder d'un peu plus près, la silhouette n'est cependant pas sans rappeler chez Yamaha la série SF sortie dans les 70' et les modèles SG (rien à voir avec Gibson) toujours au catalogue. Elle n'est pas éloignée non plus du modèle Sensei 290 de chez Reverend. En ce qui concerne le modèle ci-dessus, son cordier fleure bon le Vibrola monté sur certaines Gibson SG, comme le modèle Derek Trucks ci-dessous et son capot sans Vibrola dont la présence n'aurait, selon le guitariste, que comme unique vocation d'améliorer l'équilibre de l'instrument.
Toutefois, à y regarder d'un peu plus près, la silhouette n'est cependant pas sans rappeler chez Yamaha la série SF sortie dans les 70' et les modèles SG (rien à voir avec Gibson) toujours au catalogue. Elle n'est pas éloignée non plus du modèle Sensei 290 de chez Reverend. En ce qui concerne le modèle ci-dessus, son cordier fleure bon le Vibrola monté sur certaines Gibson SG, comme le modèle Derek Trucks ci-dessous et son capot sans Vibrola dont la présence n'aurait, selon le guitariste, que comme unique vocation d'améliorer l'équilibre de l'instrument.
La série Revstar qui comporte 8 modèles, qui pour certains se déclinent en plusieurs finitions, s'inspire des motos custom Café Racer selon le press book de la marque. Nous n'avons pas bien repéré le lien entre les guitares de cette série et ce type de motos, sinon un côté rétro sympathique.
Ces guitares sont fabriquées en Indonésie, hormis le modèle RSP 20 CR, le plus haut de la gamme, qui est fabriqué au Japon. La série Revstar est complète avec différentes configurations de cordiers / chevalets (Stop Bar et Tune-O-Matic / Wraparound / Bigsby), ou de micros (Humbucking / P90 / Filtetron style) ce qui permet aux amateurs de guitares plutôt typées Gibson de trouver leur bonheur.
Ces guitares sont fabriquées en Indonésie, hormis le modèle RSP 20 CR, le plus haut de la gamme, qui est fabriqué au Japon. La série Revstar est complète avec différentes configurations de cordiers / chevalets (Stop Bar et Tune-O-Matic / Wraparound / Bigsby), ou de micros (Humbucking / P90 / Filtetron style) ce qui permet aux amateurs de guitares plutôt typées Gibson de trouver leur bonheur.
Hormis les deux premiers modèles d'entrée de gamme (RS320 et RS420), tous les autres modèles ont en commun, outre la même silhouette qui permet un accès facile aux aigus, un manche collé avec binding, un corps acajou/ érable avec binding, un diapason de 24,75 '' (standard Gibson), une touche en palissandre, des frettes jumbo, un accastillage nickel brossé, deux micros, etc.
Côté contrôles, un switch à trois positions qui permet les 3 configurations classiques (chevalet, chevalet + manche en parallèle, manche), un potar de volume et un autre de tonalité. Ce dernier potar est de type push/pull et embarque un dispositif appelé Dry Switch. Il recréé le même effet qu'un split coil pour d'obtenir un son de simple bobinage à partir d'un humbucker. Mais au lieu d'activer l'une des deux bobines du humbucker comme le fait un split coil, il s'agit d'un dispositif de filtre qui réduit les basses fréquences pour obtenir un son plus clair et brillant qui se rapproche de celui d'un simple bobinage. Ca présente également l'avantage de ne pas altérer le volume comme le ferait un split coil classique.
Le modèle qui nous séduit le plus dans cette gamme est le RS 502 T avec son cordier (Taillepiece) un tantinet vintage et ses micros simple bobinage de type P90. C'est une bonne guitare qui se suffit largement à elle même, mais pour nous, fans de transformation, c'est plutôt une bonne base comme le serait un bon chassi de moto pour assembler un bon Café Racer. Finalement, il y a peut être plus de proximité que nous ne le pensions entre cette guitare et l'univers de la moto custom.
L'atelier
Ci-après quelques réflexions rapides sur ce que nous ferions sur cette base.
D'abord et toujours en premier lieu, lire notre rubrique Conseils et Précautions et installer des Strap Lock. Les Schaller sont un bon choix. Ici en version satinés assortis au hardware de la guitare.
On peut changer les micros bien-sûr. Sur ce modèle, nous installerions volontiers un modèle Lollar P90 Stapple en position manche, inspiré des modèles Gibson que l'on trouvait sur les premières Les Paul Custom. Personnellement, je changerais le capot des micros pour des modèles noirs assortis à la tête et je changerais du même coup le pickguard pour un modèle noir (trois plis noir/blanc/noir) que des marques comme WD Music peuvent vous fabriquer sur mesure pour quelques euros.
Côté hardware, comme nous ne sommes pas tenu par la configuration habituelle Stop Bar / Tune-O-Matic, j'opterais pour un chevalet STM équipé de pontets roller de chez Schaller (oui, nous avons un faible pour cette excellente marque allemande) dans la même finition brossée. Sur ce modèle spécifique les rollers ne sont pas un gadget, en effet le cordier est monté sur ressorts. Donc si vous appuyez dessus vous obtenez un léger effet de vibrato. Les roller facilitent le mouvement des cordes.
On peut aussi remplacer les boutons (voir notre article sur le sujet) par des modèles de type Jazz Bass ou MXR comparables à ceux que l'on trouve sur les modèles EVH Wolfgang.
On pourrait également imaginer de changer le switch à trois positions pour un modèle quatre positions. Ce switch au look identique permet obtenir en plus de la position micro manche et chevalet en parallèle, une quatrième possibilité sonore avec les deux micros en série. En effet, deux simples bobinages en série cela donne un humbucking. Si vous n'êtes pas très bricoleur, un kit de chez ToneShaper qui ne nécessite même pas de fer à souder est une bonne solution. Il est livré avec les potars, le switch, le jack, le tout précablé. Il y a juste à le poser.
Enfin, il est possible de changer les boutons des mécaniques, par exemple, pour des modèles en Pearloid, façon nacre, un peu plus léger ou au look cylindrique, à la façon de ceux qui équipent la série RGX de Yamaha, pour rester fidèle à la marque.
Côté contrôles, un switch à trois positions qui permet les 3 configurations classiques (chevalet, chevalet + manche en parallèle, manche), un potar de volume et un autre de tonalité. Ce dernier potar est de type push/pull et embarque un dispositif appelé Dry Switch. Il recréé le même effet qu'un split coil pour d'obtenir un son de simple bobinage à partir d'un humbucker. Mais au lieu d'activer l'une des deux bobines du humbucker comme le fait un split coil, il s'agit d'un dispositif de filtre qui réduit les basses fréquences pour obtenir un son plus clair et brillant qui se rapproche de celui d'un simple bobinage. Ca présente également l'avantage de ne pas altérer le volume comme le ferait un split coil classique.
Le modèle qui nous séduit le plus dans cette gamme est le RS 502 T avec son cordier (Taillepiece) un tantinet vintage et ses micros simple bobinage de type P90. C'est une bonne guitare qui se suffit largement à elle même, mais pour nous, fans de transformation, c'est plutôt une bonne base comme le serait un bon chassi de moto pour assembler un bon Café Racer. Finalement, il y a peut être plus de proximité que nous ne le pensions entre cette guitare et l'univers de la moto custom.
L'atelier
Ci-après quelques réflexions rapides sur ce que nous ferions sur cette base.
D'abord et toujours en premier lieu, lire notre rubrique Conseils et Précautions et installer des Strap Lock. Les Schaller sont un bon choix. Ici en version satinés assortis au hardware de la guitare.
On peut changer les micros bien-sûr. Sur ce modèle, nous installerions volontiers un modèle Lollar P90 Stapple en position manche, inspiré des modèles Gibson que l'on trouvait sur les premières Les Paul Custom. Personnellement, je changerais le capot des micros pour des modèles noirs assortis à la tête et je changerais du même coup le pickguard pour un modèle noir (trois plis noir/blanc/noir) que des marques comme WD Music peuvent vous fabriquer sur mesure pour quelques euros.
Côté hardware, comme nous ne sommes pas tenu par la configuration habituelle Stop Bar / Tune-O-Matic, j'opterais pour un chevalet STM équipé de pontets roller de chez Schaller (oui, nous avons un faible pour cette excellente marque allemande) dans la même finition brossée. Sur ce modèle spécifique les rollers ne sont pas un gadget, en effet le cordier est monté sur ressorts. Donc si vous appuyez dessus vous obtenez un léger effet de vibrato. Les roller facilitent le mouvement des cordes.
On peut aussi remplacer les boutons (voir notre article sur le sujet) par des modèles de type Jazz Bass ou MXR comparables à ceux que l'on trouve sur les modèles EVH Wolfgang.
On pourrait également imaginer de changer le switch à trois positions pour un modèle quatre positions. Ce switch au look identique permet obtenir en plus de la position micro manche et chevalet en parallèle, une quatrième possibilité sonore avec les deux micros en série. En effet, deux simples bobinages en série cela donne un humbucking. Si vous n'êtes pas très bricoleur, un kit de chez ToneShaper qui ne nécessite même pas de fer à souder est une bonne solution. Il est livré avec les potars, le switch, le jack, le tout précablé. Il y a juste à le poser.
Enfin, il est possible de changer les boutons des mécaniques, par exemple, pour des modèles en Pearloid, façon nacre, un peu plus léger ou au look cylindrique, à la façon de ceux qui équipent la série RGX de Yamaha, pour rester fidèle à la marque.