#205 - Gibson Slash Firebird
14 septembre 2017
Gibson vient de dévoiler deux modèles Custom Slash Firebird, l'un en blanc et l’autre en noir.
Il faut dire que l’homme à la Les Paul et au chapeau haut de forme vient d’être intronisé Ambassadeur Mondial de la marque, une première pour Gibson. Il est fréquent d’entendre que Slash a sauvé la Les Paul et même peut être Gibson de la faillite. Rappelons-nous qu’au milieu des années 80, Kramer caracole en tête des ventes devant Fender, Gibson, Charvel, Jackson, Ibanez et consorts. Le monde était peuplé de schredders qui ne juraient que par le Floyd Rose. Qui à cette époque dans la génération montante jouait encore sur Les Paul ? A part le regretté Randy Rhoad, peu de personnes. Une Les Paul d’occasion se négociait autour de 500 USD tout au plus. Le catalogue de 1987 ne comprenait que 4 modèles de Les Paul…. Donc rendons hommage à Slash. Quand il est arrivé avec sa Les Paul sur les genoux et qu’il s’est mis à jouer du vrai rock, beaucoup l’ont adoptée ou redécouverte (y compris des anciens comme Joe Perry). Ce titre n’est donc pas usurpé.
Mais revenons aux modèles proposés et commençons avec un bref rappel. Apparue en 1963 la Firebird possède une silhouette d’Explorer un peu grossière. D’un point de vue lutherie, elle a des caractéristiques particulières. Elle possède un manche conducteur (neck through body) pour ajouter de la solidité et de la rigidité. C’était une première pour Gibson. Les deux parties du corps rapportées sont légèrement moins épaisses que le manche ce qui crée un effet de relief sur le corps. Elle possède une tête reverse montée avec des mécaniques de banjo.
Il faut dire que l’homme à la Les Paul et au chapeau haut de forme vient d’être intronisé Ambassadeur Mondial de la marque, une première pour Gibson. Il est fréquent d’entendre que Slash a sauvé la Les Paul et même peut être Gibson de la faillite. Rappelons-nous qu’au milieu des années 80, Kramer caracole en tête des ventes devant Fender, Gibson, Charvel, Jackson, Ibanez et consorts. Le monde était peuplé de schredders qui ne juraient que par le Floyd Rose. Qui à cette époque dans la génération montante jouait encore sur Les Paul ? A part le regretté Randy Rhoad, peu de personnes. Une Les Paul d’occasion se négociait autour de 500 USD tout au plus. Le catalogue de 1987 ne comprenait que 4 modèles de Les Paul…. Donc rendons hommage à Slash. Quand il est arrivé avec sa Les Paul sur les genoux et qu’il s’est mis à jouer du vrai rock, beaucoup l’ont adoptée ou redécouverte (y compris des anciens comme Joe Perry). Ce titre n’est donc pas usurpé.
Mais revenons aux modèles proposés et commençons avec un bref rappel. Apparue en 1963 la Firebird possède une silhouette d’Explorer un peu grossière. D’un point de vue lutherie, elle a des caractéristiques particulières. Elle possède un manche conducteur (neck through body) pour ajouter de la solidité et de la rigidité. C’était une première pour Gibson. Les deux parties du corps rapportées sont légèrement moins épaisses que le manche ce qui crée un effet de relief sur le corps. Elle possède une tête reverse montée avec des mécaniques de banjo.
Un prototype avait été aperçu sur scène aux mains de Slash en 2016 lors des concerts des Guns N’Roses. Le modèle définitif reprend certains des éléments caractéristiques de la Les Paul - on ne se refait pas - qu’il s’agisse des humbuckers au format classique, de la configuration 2 potars de volume et 2 de tonalité, des repères de touche trapézoïdaux ou de la table en érable. Ces modèles ont été « reliqués », "façon je l’ai tellement joué qu’il est patiné par le temps, etc.". Le pickguard ne porte pas le logo habituel Firebird mais celui de Slash.
Le manche est en acajou, avec une touche de 22 frettes en palissandre. Le diapason est au format standard Gibson de 24,75’’. Le sillet est en nylon. Le cordier est un Stopbar et le chevalet un Tune-O-Matic. Elle est équipée de mécaniques de banjo comme sur les premiers modèles. Sans surprise les micros sont des Seymour Duncan Slash Signature APH-1 (bridge) et APH-2 (neck).
A noter le petit plus auquel nous sommes plus que sensibles : les Strap Lock Schaller d'origine.
Seulement 25 exemplaires de chacun des modèles seront produits : les exemplaires blancs, tous dédicacés par Slash lui-même, sont annoncés à 7.699 USD et les modèles noirs (non dédicacés) à seulement 6.199 USD… Il n’y a rien qui justifie ces prix de prohibitifs, ni l’autographe de Slash à 1.500 USD pièce, ni les caractéristiques de ces modèles.
Pour en savoir plus :
Gibson
Le manche est en acajou, avec une touche de 22 frettes en palissandre. Le diapason est au format standard Gibson de 24,75’’. Le sillet est en nylon. Le cordier est un Stopbar et le chevalet un Tune-O-Matic. Elle est équipée de mécaniques de banjo comme sur les premiers modèles. Sans surprise les micros sont des Seymour Duncan Slash Signature APH-1 (bridge) et APH-2 (neck).
A noter le petit plus auquel nous sommes plus que sensibles : les Strap Lock Schaller d'origine.
Seulement 25 exemplaires de chacun des modèles seront produits : les exemplaires blancs, tous dédicacés par Slash lui-même, sont annoncés à 7.699 USD et les modèles noirs (non dédicacés) à seulement 6.199 USD… Il n’y a rien qui justifie ces prix de prohibitifs, ni l’autographe de Slash à 1.500 USD pièce, ni les caractéristiques de ces modèles.
Pour en savoir plus :
Gibson