#315 - Gibson Les Paul Joe Bonamassa Aged Goldtop
10 septembre 2019
Au premier abord, ce n'est pas une Les Paul qui diffère beaucoup des autres, hormis d'être l'un des nombreux modèles signature Joe Bonamassa. Un de plus pourrait-on dire, car Joe, avec Slash, est sûrement le plus prolixe des endorseurs de Gibson et d'Epiphone (voir par exemple Gibson Les Paul Joe Bonamassa Bonabyrd et Epiphone Joe Bonamassa 1958 Flying V Amos). Pour autant, ce modèle réalisé par le Custom Shop et produit à 250 exemplaires présente quelques caractéristiques originales.
D’abord, il a été produit entre 2007 et 2009, c’est donc l’un des premiers modèles relic de la marque. Ca ressemble à une Les Paul qui a boulinguée depuis 50 ans, traces du temps et d'usure à l'appui, alors qu’elle est neuve. Sur le fond, c’est une Les Paul « ordinaire », avec un corps et un manche en acajou, une table en érable, une touche de 22 frettes en palissandre avec des repères trapézoïdaux ainsi qu'un binding sur le corps et le manche.
Ce modèle Goldtop présente néanmoins quelques particularités et son histoire est intéressante. Ce modèle s'inspire d'une véritable Goldtop de 1957 découverte par Joe à 11 ans (donc en 1988) dans le magasin de son père. On se replongera volontiers dans la biographie de l'artiste pour comprendre que ça n’a rien de surprenant. Il a débuté la guitare à quatre ans. A onze ans, il a comme mentor un certain Danny Gaton. A douze ans, il tourne déjà avec son propre groupe et la même année, il assure la première partie de BB King durant 20 dates – rien que ça.
Le modèle original avait déjà subi quelques transformations. Ainsi tout le dos et le manche avaient été peints en noir (les Goldtop possèdent une finition bois naturel). Selon Joe, ce travail avait été réalisé pour masquer différents dégâts subis par l’instrument. C’est sans doute ce qui explique également que la plupart des pieces en matière synthétique de couleur crème d’origine ont été remplacées par les mêmes en noir (entourage des micros, pickguard, plaque du toggle switch et plaque jack).
D’abord, il a été produit entre 2007 et 2009, c’est donc l’un des premiers modèles relic de la marque. Ca ressemble à une Les Paul qui a boulinguée depuis 50 ans, traces du temps et d'usure à l'appui, alors qu’elle est neuve. Sur le fond, c’est une Les Paul « ordinaire », avec un corps et un manche en acajou, une table en érable, une touche de 22 frettes en palissandre avec des repères trapézoïdaux ainsi qu'un binding sur le corps et le manche.
Ce modèle Goldtop présente néanmoins quelques particularités et son histoire est intéressante. Ce modèle s'inspire d'une véritable Goldtop de 1957 découverte par Joe à 11 ans (donc en 1988) dans le magasin de son père. On se replongera volontiers dans la biographie de l'artiste pour comprendre que ça n’a rien de surprenant. Il a débuté la guitare à quatre ans. A onze ans, il a comme mentor un certain Danny Gaton. A douze ans, il tourne déjà avec son propre groupe et la même année, il assure la première partie de BB King durant 20 dates – rien que ça.
Le modèle original avait déjà subi quelques transformations. Ainsi tout le dos et le manche avaient été peints en noir (les Goldtop possèdent une finition bois naturel). Selon Joe, ce travail avait été réalisé pour masquer différents dégâts subis par l’instrument. C’est sans doute ce qui explique également que la plupart des pieces en matière synthétique de couleur crème d’origine ont été remplacées par les mêmes en noir (entourage des micros, pickguard, plaque du toggle switch et plaque jack).
L’accastillage en finition nickel vielli comprend des mécaniques Grover Kidney, un cordier Stop Bar en aluminium (avec des cordes montées façon wraparound à la demande de Joe) et un chevalet Tune-O-Matic. Il est à noter que Joe à choisi une combinaison peu orthodoxe de trois pontets métalliques pour les cordes filées (les plus graves) et de trois pontets en nylon pour les cordes pleines (les plus aigues). Les pontets métalliques sont devenus la norme mais on oublie que de 1961 à 1966 Gibson utilisa des pontets en nylon. Selon Joe, cette matière adoucci le son des cordes pleines.
Les deux micros humbucking sont des Gibson Burstbuckers (un numéro 2 en position manche et un numéro 3 en position chevalet). Il s'agit d'une réédition moderne des PAF originaux (aimants AlNiCo II). Ils possèdent même le fameux sticker « patent applied for » collé sur la base. Ils sont contrôlés avec la configuration classique Les Paul (un toggle switch plus un volume et une tonalité par micro). Cependant, Joe doit être comme certains d’entre nous quand il s’agit de trouver le bon potar pour effectuer un réglage à la volée sans hésiter ni se tromper. En effet, il propose une solution : des boutons Top Hat dorés avec des inserts pour le micro chevalet et des boutons Top Hat couleur ambre sans insert pour le micro manche. Ils possèdent une finition et une forme différentes donc même sans regarder on peut s’y retrouver. C'est malin et en plus ça donne un certain cachet à l'ensemble.
En conclusion, pas vraiment une Les Paul très originale mais son histoire et les améliorations apportées par Joe la rende intéressante.
Pour en savoir plus :
Gibson
En conclusion, pas vraiment une Les Paul très originale mais son histoire et les améliorations apportées par Joe la rende intéressante.
Pour en savoir plus :
Gibson