#078 - 1978 Année Fantastique
10 octobre 2105
69 année érotique, certes, mais surtout 78 année fantastique !
Pour nous, il y a deux décennies bénites quand il est question de guitares.
La première débute en 1951 avec les premiers succès de la Telecaster et se termine en 1961 avec l'apparition de la SG et des premiers amplis Marshall. Au cours de cette période on a tout inventé, outre les sus cités, on peut mentionner la Les Paul, la Stratocaster et son vibrato, les Gretsch dans leur forme moderne et autres Rickenbaker, le micro PAF, l'Explorer, la Flying V, l'ES 335, le Bigsby, les amplis Vox et Fender. Durant cette période la guitare électrique aura son premier tube en 1960 avec Apache par Hank Marvin et les Shadows.
Les bases étaient posées plus rien ne pourrait arrêter le rock.
La seconde reprend le flambeau en 1969 avec la façon de jouer de Jimi Hendrix et le titre Whole Lotta Love de Led Zepplin. Elle prend fin en 1979, après le tremblement de terre Van Halen et sentimentalement après la sortie de la Tube Screamer et du solo final de Confortably Numb de David Gilmour sur l'album de Pink Floyd The Wall. Cette période voit l'apparition de MXR, de BOSS, des premiers modèles originaux Ibanez et d'ESP, des micros de remplacement Seymour Duncan et Di Marzio, de la conception du Floyd Rose.
Depuis, il y a eu de belles choses, de bon guitaristes, de belles guitares, de bon tubes, mais rien de comparable à ce qui s'est passé sur ces deux périodes. On joue toujours avec des guitares conçues dans les années 50, équipées de micros éléctromagnétiques (sorte d'aimants entourés de fils de cuivre), sur des amplis à lampes comme ceux qui équippaient la TSF (l'ancêtre de la radio) dans les années 40, reliés entre eux par un cable munie de prises Jack qui ont vu le jour à la fin du 19ème siècle dans les centraux téléphoniques. Les potars et les switches, si vous les avez bien regardés, datent d'un autre temps. Bref côté technologie, c'est pas du dernier cri, même s'il est vrai qu'en matière de traitement et d'enregistrement le digital s'est fait une place.
Nous recherchons comme le Saint Graal des modèles vintage. Gretsch, les cordier wraparound et les micros P90 reviennent à la mode. Les effets analogique des 70' s'arrachent à prix d'or sur internet. Les marques innovantes restent confidentielles et finissent pour beaucoup d'entres elles au cimetière (Steinberger et ses modèles headless dans les années 80 en est un bon exemple). Signe des temps, toutes les grandes marques surfent sur cette nostalgie et sortent des modèles historiques vintage ou relic hors de prix, vieillis artificiellement. Même Ibanez, signe qu'elle est devenue un marque bien établie, réédite ses modèle Artist, Iceman ou Destroyer (utilisé à une époque par un certain Eddie Van Halen). Mais avouons le, tout ça aussi pour notre plus grand plaisir.
Bon mais ces états d'âme passés, revenons à nos moutons car vers la fin de cette seconde période il y a 1978. C’est l’année où une météorite nommée Eddie Van Halen brisa les tables de la loi du rock. Les choses ne furent plus jamais comme avant après. Ce fut vrai de sa technique (le tapping et le dive bombing), de ses guitares bricolées et assemblées par lui même, des ses amplis sur alimentés et de son fameux son plein d'harmoniques.
Les revues de guitare et les catalogues de certaines grandes marques d’accessoires, c'est un signe, continuent de confirmer qu’il s’est réellement passé quelque chose cette année là. C'est le cas de MXR et de Seymour Duncan par exemple.
MXR a toujours eu un faible pour les 70' sa décénnie de naissance. Elle a ainsi réédité, entre autres, ses modèles ’76 Vintage Dyna Comp et ’74 Vintage Phase 90. Mais pour 78, il s'agit d'une nouvelle pédale simplement baptisée ’78 Distorsion. Elle comporte classiquement 3 potars (Output, Tone et Distorsion) et en plus un switch Crunch, en haut à gauche avec son propre led bleu, qui une fois activé booste les harmoniques (tient tient). Elle est bien sûr équipée d'un switch true by-pass. Elle est alimentée par une pile de 9 volts ou un adaptateur extérieur (non fourni). Elle se trouve dans le commence autours de 100 €.
C'est un bon choix si vous aimez le son de la fin des années 70' mais si vous êtes très Van Halen MXR propose également plusieurs pédales signature.
Pour nous, il y a deux décennies bénites quand il est question de guitares.
La première débute en 1951 avec les premiers succès de la Telecaster et se termine en 1961 avec l'apparition de la SG et des premiers amplis Marshall. Au cours de cette période on a tout inventé, outre les sus cités, on peut mentionner la Les Paul, la Stratocaster et son vibrato, les Gretsch dans leur forme moderne et autres Rickenbaker, le micro PAF, l'Explorer, la Flying V, l'ES 335, le Bigsby, les amplis Vox et Fender. Durant cette période la guitare électrique aura son premier tube en 1960 avec Apache par Hank Marvin et les Shadows.
Les bases étaient posées plus rien ne pourrait arrêter le rock.
La seconde reprend le flambeau en 1969 avec la façon de jouer de Jimi Hendrix et le titre Whole Lotta Love de Led Zepplin. Elle prend fin en 1979, après le tremblement de terre Van Halen et sentimentalement après la sortie de la Tube Screamer et du solo final de Confortably Numb de David Gilmour sur l'album de Pink Floyd The Wall. Cette période voit l'apparition de MXR, de BOSS, des premiers modèles originaux Ibanez et d'ESP, des micros de remplacement Seymour Duncan et Di Marzio, de la conception du Floyd Rose.
Depuis, il y a eu de belles choses, de bon guitaristes, de belles guitares, de bon tubes, mais rien de comparable à ce qui s'est passé sur ces deux périodes. On joue toujours avec des guitares conçues dans les années 50, équipées de micros éléctromagnétiques (sorte d'aimants entourés de fils de cuivre), sur des amplis à lampes comme ceux qui équippaient la TSF (l'ancêtre de la radio) dans les années 40, reliés entre eux par un cable munie de prises Jack qui ont vu le jour à la fin du 19ème siècle dans les centraux téléphoniques. Les potars et les switches, si vous les avez bien regardés, datent d'un autre temps. Bref côté technologie, c'est pas du dernier cri, même s'il est vrai qu'en matière de traitement et d'enregistrement le digital s'est fait une place.
Nous recherchons comme le Saint Graal des modèles vintage. Gretsch, les cordier wraparound et les micros P90 reviennent à la mode. Les effets analogique des 70' s'arrachent à prix d'or sur internet. Les marques innovantes restent confidentielles et finissent pour beaucoup d'entres elles au cimetière (Steinberger et ses modèles headless dans les années 80 en est un bon exemple). Signe des temps, toutes les grandes marques surfent sur cette nostalgie et sortent des modèles historiques vintage ou relic hors de prix, vieillis artificiellement. Même Ibanez, signe qu'elle est devenue un marque bien établie, réédite ses modèle Artist, Iceman ou Destroyer (utilisé à une époque par un certain Eddie Van Halen). Mais avouons le, tout ça aussi pour notre plus grand plaisir.
Bon mais ces états d'âme passés, revenons à nos moutons car vers la fin de cette seconde période il y a 1978. C’est l’année où une météorite nommée Eddie Van Halen brisa les tables de la loi du rock. Les choses ne furent plus jamais comme avant après. Ce fut vrai de sa technique (le tapping et le dive bombing), de ses guitares bricolées et assemblées par lui même, des ses amplis sur alimentés et de son fameux son plein d'harmoniques.
Les revues de guitare et les catalogues de certaines grandes marques d’accessoires, c'est un signe, continuent de confirmer qu’il s’est réellement passé quelque chose cette année là. C'est le cas de MXR et de Seymour Duncan par exemple.
MXR a toujours eu un faible pour les 70' sa décénnie de naissance. Elle a ainsi réédité, entre autres, ses modèles ’76 Vintage Dyna Comp et ’74 Vintage Phase 90. Mais pour 78, il s'agit d'une nouvelle pédale simplement baptisée ’78 Distorsion. Elle comporte classiquement 3 potars (Output, Tone et Distorsion) et en plus un switch Crunch, en haut à gauche avec son propre led bleu, qui une fois activé booste les harmoniques (tient tient). Elle est bien sûr équipée d'un switch true by-pass. Elle est alimentée par une pile de 9 volts ou un adaptateur extérieur (non fourni). Elle se trouve dans le commence autours de 100 €.
C'est un bon choix si vous aimez le son de la fin des années 70' mais si vous êtes très Van Halen MXR propose également plusieurs pédales signature.
Seymour Duncan, de son côté propose un micro ’78 directement inspiré par Van Halen. D'ailleurs à l'origine ce micro figurait au catalogue sous la référence "Duncan Custom (Van Halen)" avant que la référence au guitariste disparaisse, comme le montre les publicités de l'époque ci-dessous, pour devenir par la suite tout simplement le "Duncan Custom" puis le '78. L'origine de ce changement trouve sûrement son origine dans des raisons d'autorisation commerciale, d'exclusivité, de royalties et de marketing.
Ce micro est un humbucking de construction classique, plutôt typé PAF (Eddie aime à rappeler que le micro qu'il avait installé sur sa Srato avait été prélevé sur une Les Paul). Les aimants sont de type Alnico II. Il présente la particularité, assez classique aujourd'hui, d'être "Wax Potted" pour neutraliser les effets de feedback. Dans une ancienne interview mister Eddie explique lui même comment il réalisait cette opération qui consiste à plonger le micro directement dans le la cire du type de celle utilisée par les surfboarders préalablement chauffée pour la rendre liquide. En s'immisçant dans la bobine la cire empêche les fils de vibrer et limite ainsi l'effet de feedback. Avec malice le guitariste termine en donnant ce conseil : il ne faut pas laisser le micro trop longtemps dans le bain de cire chaud à défaut les bobines en plastique fondent. Ca sent le vécu !
Ce modèle figure au catalogue Seymour Duncan au prix de 160 USD.
Pour en savoir plus :
Jim Dunlop MXR
Seymour Duncan
Ce modèle figure au catalogue Seymour Duncan au prix de 160 USD.
Pour en savoir plus :
Jim Dunlop MXR
Seymour Duncan