#637 - Epiphone Firebird 1963 I et V
31 mars 2024
Ces deux nouveaux modèles inspirées des Firebird I et V de 1963, dessinées à l’origine par le célèbre designer de voiture Ray Dietrich, sont le fruit d’une nouvelle collaboration entre Epiphone et le Custom Shop Gibson (dont Epiphone est une filiale ce qui facilite les choses).
La Firebird, qui est aisément reconnaissable à sa silhouette d'Explorer un peu "rondouillarde", fut surtout le premier modèle solid body Gibson à manche traversant (neck through). Ce dernier est constitué d’un plaquage de cinq couches d’acajou entourant quatre couches de noyer pour donner une plus grande solidité à l'ensemble. Parmi ses autres caractéristiques originales ont peut mentionner une tête reverse, des mécaniques de type banjo que l’on reconnait à leurs boutons dans le prolongement de l’axe de la mécaniques et donc invisibles vus de face, l’utilisation de micros de type mini humbucker à capot fermé (c’est-à-dire sans vis de réglage apparente).
Elle fut produite dans cette configuration de 1963 à 1965 dans quatre versions qui se distinguaient par le nombre de micros et le type de cordier. Un peu comme la gamme Les Paul qui se différencie par les appellations « Junior », « Special », « Standard » et « Custom », les Firebird utilisaient quant à elles des chiffres romain « I », « III », « V » and « VII ». A partir de 1965, la Firebird devint non reverse notamment par ce que Fender avait protesté auprès de Gibson car la tête aurait présenté trop de similitudes avec celle de la Stratocaster et que le corps se rapprochait quant à lui de certaines silhouettes de la marque californienne.
La Firebird, qui est aisément reconnaissable à sa silhouette d'Explorer un peu "rondouillarde", fut surtout le premier modèle solid body Gibson à manche traversant (neck through). Ce dernier est constitué d’un plaquage de cinq couches d’acajou entourant quatre couches de noyer pour donner une plus grande solidité à l'ensemble. Parmi ses autres caractéristiques originales ont peut mentionner une tête reverse, des mécaniques de type banjo que l’on reconnait à leurs boutons dans le prolongement de l’axe de la mécaniques et donc invisibles vus de face, l’utilisation de micros de type mini humbucker à capot fermé (c’est-à-dire sans vis de réglage apparente).
Elle fut produite dans cette configuration de 1963 à 1965 dans quatre versions qui se distinguaient par le nombre de micros et le type de cordier. Un peu comme la gamme Les Paul qui se différencie par les appellations « Junior », « Special », « Standard » et « Custom », les Firebird utilisaient quant à elles des chiffres romain « I », « III », « V » and « VII ». A partir de 1965, la Firebird devint non reverse notamment par ce que Fender avait protesté auprès de Gibson car la tête aurait présenté trop de similitudes avec celle de la Stratocaster et que le corps se rapprochait quant à lui de certaines silhouettes de la marque californienne.
En ce qui concerne ces nouveaux modèles Epiphone, ils possèdent tous une construction à manche traversant avec leurs deux ailes ajoutées toujours un peu moins épaisses que la partie centrale, une touche de 22 frettes medium jumbo en laurel, une essence d’origine indienne qui s’apparente au palissandre, un radius de 12 in. (305 mm), des mécaniques de type banjo, des micros mini humbucker Gibson USA Firebird construits autour d’aimants AlNiCo V, des potentiomètres CTS, des condensateurs de tonalité Mallory, un sillet de Graph Tech, un truss rod de type double action et sans surprise un diapason au standard de la marque avec ses 25,75 in. (628 mm).
Sur le modèle 1963 Firebird I, disponible en finition Heather Poly, Silver Mist et Inverness Green, on retrouve l'unique mini humbucker contrôlé par un volume et une tonalité ainsi que son cordier de type Wraparound Lightning Bar.
1490 EUR avec son étui rigide.
Sur le modèle 1963 Firebird I, disponible en finition Heather Poly, Silver Mist et Inverness Green, on retrouve l'unique mini humbucker contrôlé par un volume et une tonalité ainsi que son cordier de type Wraparound Lightning Bar.
1490 EUR avec son étui rigide.
Le modèle 1963 Firebird V se caractérise quant à lui par la présence d’un vibrato Maestro Vibrola gravé du logo Epiphone, associé à un chevalet de type Tune-o-Matic ABR, de deux micros contrôlés par un volume et une tonalité chacun ainsi qu’un toggle switch à trois positions. Ce modèle est disponible en deux finitions (Frost Blue et Ember Red). Il se distingue aussi du modèle « I » par ses repères de touche trapézoïdaux en nacre et son binding autour de la touche.
1890 EUR avec son étui rigide.
1890 EUR avec son étui rigide.
Un commentaire pour conclure. C’est des instruments bien finis, bien équipés, mais nous semble t’il au prix un tantinet excessif, qui les situent au niveau des premières SG de Gibson. Il subsiste même une Firebird V « ordinaire » dans la catalogue Epiphone affichée à 700 EUR par la plupart des distributeurs. Et si on remonte un peu plus loin, en 2016 le modèle Firebird I Joe Bonamassa était proposé à peu près à ce même prix, c’est-à-dire moitié moins que ces nouveaux modèles.
Pour en savoir plus :
Epiphone
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